Que ce soit la main pour la réflexologie palmaire ou le pied pour la réflexologie plantaire, le principe de la réflexologie est d’activer spécifiquement des zones réflexes, mettant en relation celles-ci avec les organes. De tous les sens, le toucher est le plus méconnu. Et pourtant, de tous les organes sensoriels, la peau est le plus élaboré. Aussi, le toucher est un besoin vital, au même titre que se nourrir, respirer, boire et dormir.

Le pied est rarement détaillé, nous le voyons souvent comme un ensemble nous permettant une posture en équilibre supportant notre poids et de marcher ou de courir en nous assurant la propulsion et l’amortissement des chocs au contact du sol. Son anatomie reste complexe : 28 os, 33 articulations, 112 ligaments, 7200 terminaisons nerveuses reliées au cerveau ainsi que 34 muscles. Le pied est une des mécaniques les plus importantes de notre corps.

Au-delà de cette mécanique, il a été identifié près de 85 points réflexes sous la voûte plantaire.

Le pied est un hologramme du corps tout entier, comme l’exprime ici Jérôme Ravenet. La réflexologie plantaire nous confirme en effet que le dessous de nos pieds est une véritable carte de notre organisme. Nous y trouvons des points précis qui correspondent à chacun de nos organes, de nos membres, de nos articulations.

Un point de déclenchement (trigger point) est une zone sensible d’un muscle ou d’un tissus conjonctif (fascia) où les fibres musculaires sont hyperactives et ne peuvent donc pas se détendre. Par conséquent, en appuyant dessus il est possible d’identifier les nœuds qui peuvent exister (douleurs latentes). Cette technique manuelle qui procède par pressions très précises ne se limite pas à la simple détente de ces nœuds. Ces pressions entraînent un flux montant jusqu’au cerveau qui lui même répond en envoyant une information descendante aux organes associés. Ainsi, ces pressions exercées sur les zones réflexes du pied provoquent un rééquilibrage de la partie du corps concernée. Le corps retrouve son pouvoir de régénération.